Le législateur est intervenu à plusieurs reprises afin de fixer les dispositions applicables aux Défibrillateurs Automatisés Externes (DAE) ainsi que droits et les obligations des acteurs ds premiers secours en France.
A partir du 1er janvier 2020, l’exploitant d’un défibrillateur est tenu de déclarer son dispositif dans une base de données nationale.
La signalétique indiquant l’emplacement d’un défibrillateur devient réglementairement obligatoire.
Les exploitants de défibrillateurs automatisés externes ont désormais l’obligation de désigner et déclarer les localisations et l’accessibilité de leurs dispositifs de secours d’urgence.
➢ Décret n°2018-1186 du 19 Décembre 2018 relatif aux défibrillateurs automatisés externes
Pris en application de la loi n°2018-527 du 28 juin 2018, relative au défibrillateur cardiaque, il fixe les modalités d’équipement et les conditions de maintenance des dispositifs.
Afin d’optimiser les procédures de gestion des urgences cardiaques, l’objectif affiché est qu’à l’échéance du 1er janvier 2022, 80 % des agents de la fonction publique doivent avoir suivi une formation aux gestes de premiers secours.
➢ Loi n° 2018-527 du 28 juin 2018 relative au défibrillateur cardiaque
Le législateur est intervenu afin d’obliger les Etablissements Recevant du Public (ERP) à posséder un ou plusieurs défibrillateurs en fonction de leur classification et d’en assurer la maintenance.
Il précise la notion d’exploitant afin d’inclure explicitement dans son champ d’application les personnes qui rendent un dispositif médical accessible aux tiers.
Toute personne est désormais habilité à se servir d’un défibrillateur, et ce, quel que soit son age.